Entrepreneur and RCAF spouse Laura Hanek with her husband, who works as an aviation technician
in Petawawa – Supplied Photo
Entrepreneurship is a viable option for many military spouses and family members looking to expand their horizons. In fact, recent research shows that approximately eight percent of employed military spouses are self-employed, making it that much easier to transport their respective businesses with each posting. Military Family Services is working with local Military Family Resource Centres and other community partners to establish training opportunities and resources for military family entrepreneurs. Today we celebrate Canadian Small Business Week, which is being held in communities across Canada, by featuring one of these entrepreneurs.
Laura Hanek is a freelance business owner, who owns her own illustration and graphic design business with clients from all around the world. Her husband joined the RCAF Reserve just before his 18th birthday, then transferred to the Regular Force to become a full-time service member in 2016. He currently serves as an Aviation Technician (AVN Tech) in Petawawa, ON.
Laura shared her own story in the hopes that it might encourage other military spouses struggling with new postings and the stress of irregular deployments.
“I think storytelling is crucial to us as human beings, and it can be a source of education and comfort, to read [that] you aren’t alone,” she said.
Learning how to adapt to a rural environment
As a young, career-driven military spouse, Laura described the difficulties when it came to seeking employment after being posted.
“I [had] moved to Petawawa from Burlington, so it was quite the shock when it came to job searching. I was an in-house graphic designer, making a fairly decent salary, and [I was] and confident in my career path,” she explained.
Adapting to life in a more rural part of Canada presented a huge challenge when seeking employment as a military spouse.
“I realized that I needed to adapt and figure out a job where I did not have to keep pressing the restart button,” shared Laura. “I started my business in 2016 as a side gig, and I had part-time jobs to get by. Those jobs helped me fund my business into what it is today. I was able to network rapidly, [and] due to the nature of this small town, make a name for myself.”
Being self-employed as a graphic designer meant that Laura could remain employed despite any postings that came her way.
“I have only had to move once so far, and my business is ready to move again should we have to – what I’ve built is mobile, and designed for military life!” she laughed.
Military spouses offer so much talent!
As a passionate business owner herself, Laura described her frustration with employers’ reluctance to hire military spouses due to their more transient lifestyle.
“It’s really quite a treat for towns that are near military bases to have access to so much talent, and it can be a shame if they only look at it with stigma. Do you know how much impact a fresh perspective can have on businesses in six months? An incredible amount – tap into it!”
Having experienced the struggles of finding steady employment herself, Laura described how she tried to give back to the community.
“I am always looking for ways to help [military spouses]. I am a part of a local business network, and I am always keeping an ear out for positions that my fellow military spouses could fill.”
The military community builds a sense of family
Loneliness is often a recurring feeling among military spouses, Laura included.
“[I remember] when I first got married and [we] moved into our first place together. [We were] happy to have spent a summer together, enjoying the beaches and the sun. But as autumn arrived, so did a three-month course that my spouse had to leave the province for,” Laura recounted. “The second week in, I broke down. I work virtually, so I didn’t know a soul in town. I was stressed and I felt so alone.
“[But] I overcame it by reaching out to the local MFRC and joining some classes,” she shared. “After that, I built the confidence to volunteer at my local animal shelter. I made so many friends that winter!
“The military community shows incredible strength, resilience and a sense of family. I could ask for any type of help, and I know someone will have my back.”
Don’t be afraid to ask for help
Speaking on what her advice for new military families would be, Laura emphasized the importance of reaching out and asking for help. “Really, ask for help. You will never burden anyone! Your local Military Family Services are there to support you with whatever you may need,” she said.
“I can’t speak for every unit, but [spouses] typically stick together and like to help each other out. Things can get tough – but stick it out. There are benefits to the military lifestyle – and as unique as the experience has been, I wouldn’t trade this life for any other!”
If you would like more information about running a business as an RCAF spouse, including how to get started, visit these resources:
https://www.cafconnection.ca/National/Programs-Services/Employment/Entrepreneurs.aspx
L’entrepreneuriat est une option viable pour de nombreux conjoints, conjointes ou partenaires de militaires et membres de leur famille qui souhaitent élargir leurs horizons. En fait, des recherches récentes montrent que près de 8 % des conjoints, conjointes ou partenaires de militaires qui ont un emploi sont des travailleurs autonomes. Cette situation d’emploi leur permet de reprendre leurs activités plus facilement au nouvel endroit où les mène chaque affectation. Les Services aux familles des militaires travaillent étroitement avec les centres de ressources pour les familles des militaires et d’autres partenaires communautaires afin d’établir des occasions de formation et de fournir des ressources pour les entrepreneurs des familles de militaires. Aujourd’hui, nous célébrons la semaine de la PME du Canada, qui est soulignée dans différentes collectivités au pays en mettant en lumière l’un de ses entrepreneurs.
Laura Hanek est une travailleuse autonome, propriétaire de sa propre entreprise d’illustration et de conception graphique. Elle a des clients dans le monde entier. Son mari s’est joint à la Réserve de l’ARC tout juste avant son 18e anniversaire de naissance, puis a obtenu un transfert dans la Force régulière à titre de militaire à temps plein en 2016. Il est technicien en aéronautique (Tech Aéro) à Petawawa (Ontario).
Laura nous raconte son histoire dans l’espoir d’encourager des conjoints, conjointes ou partenaires de militaires qui vivent difficilement les nouvelles affectations et le stress des déploiements irréguliers.
« Je pense que les histoires sont essentielles pour nous, en tant qu’êtres humains. Lire des histoires peut être une source d’éducation et de réconfort, et ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas seul », affirme-t-elle.
Apprendre à s’adapter à un environnement rural
Laura, alors jeune conjointe de militaire axée sur sa carrière, décrit les difficultés qu’elle a rencontrées dans la recherche d’un emploi après une affectation.
« J’ai déménagé à Petawawa de Burlington, je peux donc vous dire que la recherche d’emploi a été un choc. J’occupais un poste de graphiste dans une entreprise, où je gagnais un bon salaire, et j’étais persuadée que c’était la carrière que je voulais suivre », explique-t-elle.
L’adaptation à la vie dans une région plus rurale du Canada a été un défi de taille lorsqu’il a fallu chercher un emploi en tant que conjointe d’un militaire.
« J’ai compris que je devais m’adapter et trouver un emploi où je n’aurais pas à repartir à zéro constamment », souligne Laura. « J’ai lancé mon entreprise en 2016 comme activité secondaire, parallèlement aux emplois à temps partiel que j’occupais pour gagner ma vie. Ces emplois m’ont aidée à financer mon entreprise pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui. J’ai pu me constituer rapidement un réseau, et en raison de la nature même de cette petite ville, me faire un nom. »
Être son propre employeur en tant que graphiste permettait à Laura de conserver son emploi, peu importe les affectations qui se présentaient à elle.
« J’ai eu à déménager une seule fois jusqu’ici, mais mon entreprise est prête à aller s’installer ailleurs s’il le faut – je me suis construit une carrière mobile, parfaite pour la vie militaire », lance-t-elle en riant.
Des conjoints remplis de talent!
Laura, elle-même entrepreneure passionnée, parle de sa frustration à l’égard des employeurs qui hésitent à embaucher des conjoints de militaires à cause de leur mode de vie particulier.
« Les villes situées à proximité de bases militaires devraient se réjouir d’avoir accès à autant de talent – ce serait dommage d’avoir des préjugés à l’endroit des familles militaires. Avez-vous une idée des retombées qu’une nouvelle perspective peut avoir sur une entreprise en seulement six mois? Elles peuvent être énormes – tirez-en parti! »
Ayant elle-même eu des difficultés à se trouver un emploi stable, Laura explique qu’elle tente le plus possible de redonner à la collectivité.
« Je cherche toujours des façons d’aider [les conjoints, conjointes et partenaires des militaires]. Je fais partie d’un réseau d’entreprises locales et je suis constamment à l’affût des postes disponibles pour mes confrères et consœurs. »
La communauté militaire crée un esprit de famille
La solitude est un sentiment récurrent chez les conjoints, conjointes et partenaires de militaires, y compris Laura.
« [Je me souviens] lorsque je me suis mariée et que [nous] avons emménagé dans notre premier logement ensemble. [Nous étions] heureux d’avoir pu passer un été ensemble, à profiter des plages et du soleil. Puis l’automne est arrivé, en même temps qu’un cours de trois mois que mon conjoint devait aller suivre dans une autre province », raconte Laura. « À la deuxième semaine, j’ai craqué. Je travaille en mode virtuel, donc je ne connaissais personne en ville. J’étais stressée et je me sentais si seule. »
« J’ai réussi à m’en sortir en faisant appel au Centre de ressources pour les familles des militaires de ma localité et en m’inscrivant à des cours », indique-t-elle. « Par la suite, j’ai acquis la confiance nécessaire pour faire du bénévolat au refuge pour animaux de la ville. Je me suis fait tellement d’amis cet hiver-là! »
« La communauté militaire fait preuve d’une force, d’une résilience et d’un esprit de famille incroyables. Si j’ai besoin d’aide, dans quelque domaine que ce soit, je sais que quelqu’un sera là pour me soutenir », déclare-t-elle.
N’hésitez pas à demander de l’aide
En ce qui concerne les conseils qu’elle donnerait aux nouvelles familles militaires, Laura souligne l’importance de tendre la main et de demander de l’aide. « Demandez de l’aide, vraiment. Vous ne serez jamais un fardeau pour personne! Les Services aux familles des militaires sont là pour vous aider, quels que soient vos besoins », dit-elle.
« Je ne peux pas parler au nom de toutes les unités, mais en général, [les conjoints et conjointes et partenaires] sont solidaires et aiment s’entraider. Il y a parfois des moments difficiles à passer, mais persévérez. La vie militaire comporte beaucoup d’avantages – aussi singulière soit-elle, je n’échangerais cette vie contre aucune autre! »
Si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur la gestion d’une entreprise en tant que conjoint, conjointe ou partenaire d’un membre de l’ARC, y compris sur la façon de démarrer une entreprise, consultez les ressources suivantes :
https://www.connexionfac.ca/Nationale/Programmes-et-Services/Emplois/Entrepreneurs.aspx