The following is from an article in Task & Purpose (www.taskandpurpose.com) from February 2018 written by Major General Mick Ryan, an Australian Army officer.  It’s well worth quoting in full:

“The last time I saw Major General Day, I was an 18-year-old first-year cadet at the Australian Defence Force Academy in Canberra.  He was the Commandant. It was November 1987.  And I was standing in front of his desk.  Being kicked out of the Academy.  And I owe him big time because it was a turning point in my life.”

“I arrived at the Academy in January 1987, thinking I was pretty hot stuff.  I had been top of almost all my classes at high school, and received one of a limited number of scholarships for entry into the Academy.”

“I studied civil engineering.  But I was a disaster.  I was a young, immature kid from a country town who was totally overwhelmed by everything happening to me, and around me, at the Academy. So, at the end of the year, I had managed to fail every subject.  It is probably still a record thirty years later.”

“But Major General Day saw something in me, some spark of potential that even now I don’t fully understand.  His words after telling me I would be leaving the Academy were ‘…but I think you still might make a good Army officer, so I am sending you over the hill to the Royal Military College.’ ”

“He gave me a second chance.  And I like to think, after thirty years of serving my country at home and around the world, that I have made the most of that second chance.”

“This one decision by Major General Day taught me that failure did not have to be the end of something.  It could be the start of a new journey. And one where I would be better informed about the realities of life and hardened me against the tough things we must sometimes face.”

“His decision taught me that failure is an opportunity to learn. Vince Lombardi once said that, “It’s not whether you get down, it’s whether you get back up.” Major General Day’s second chance taught me I could get back up.  And every other time in the last three decades where I have tried and failed, I always knew that I would and could ‘get back up’.  And as a Commander, I knew that when people failed, if given the chance they would always get back up as well.”

“Finally, he taught me the value of second chances. My failure was not due to some bad character trait.  It was not malign.  It was just something that everyone, on their journey through life, faces at some point.  He taught me that giving others the benefit of the doubt could lead to wonderful things.”

“Of course, there are circumstances where this might not be possible.  But, it is through second chances that we learn and grow.  How many great people, that we look up to and admire, have been the beneficiary of a second chance at some point? By some miracle in November 1987, I received a second chance. So, I always look to give others a second chance.”

Winston Churchill, one of life’s most-offered second chancers, once said, “Success is not final, failure is not fatal: it is the courage to continue that counts.”

Deuxièmes chances

Le texte suivant est tiré d’un article rédigé par le major-général Mick Ryan, un officier de l’armée australienne, qui a été publié dans Task & Purpose (www.taskandpurpose.com) en février 2018. Il vaut la peine d’être cité au complet :

La dernière fois que j’ai vu le major-général Day, j’étais âgé de 18 ans et j’étais un cadet de première année à l’Australian Defence Force Academy, à Canberra. Il était le commandant. Nous étions en novembre 1987. J’étais debout devant son bureau et j’allais être expulsé de l’Académie. Je lui suis très reconnaissant, car c’était un point décisif de ma vie.

Je suis arrivé à l’Académie en janvier 1987, convaincu que j’étais capable de tout. J’avais été premier de classe presque dans toutes les matières à l’école secondaire et j’avais reçu l’une des rares bourses d’études remises pour entrer à l’Académie.

J’ai entrepris des études en génie civil, mais ce fut un désastre. J’étais jeune, immature et je venais d’une petite ville de campagne. J’étais complètement dépassé par tout ce qui m’arrivait et tout ce qui se déroulait autour de moi à l’Académie. À la fin de l’année, j’étais parvenu à avoir des échecs dans toutes les matières. Il doit encore s’agir d’un record trente ans plus tard.

Mais le major-général Day a vu quelque chose en moi, une lueur de potentiel qu’encore aujourd’hui je ne m’explique pas complètement. Après m’avoir dit que j’allais devoir quitter l’Académie, il a ajouté « mais je crois que vous pourriez encore devenir un bon officier de l’armée, alors je vous envoie de l’autre côté de la colline, au Collège militaire royal ».

Il m’a donné une deuxième chance. Après trente ans de service, au pays comme à l’étranger, j’aime croire que j’ai tiré le meilleur de cette deuxième chance.

À elle seule, cette décision prise par le major-général Day m’a appris que l’échec n’est pas nécessairement la fin de quelque chose; il peut s’agir du début d’une nouvelle aventure, une aventure où j’allais être plus conscient des réalités de la vie et mieux protégé contre les difficultés auxquelles nous faisons face parfois.

Sa décision m’a appris que l’échec est une occasion d’apprentissage. Vince Lombardi a dit un jour : « Ce qui compte ce n’est pas que vous soyez tombé, mais si vous vous êtes relevé ». Cette deuxième chance que m’a offerte le major-général Day m’a appris que je pouvais me relever. Et, chaque fois que j’ai connu un échec au cours des trente dernières années, j’ai toujours su que je pouvais me relever et que j’allais le faire. À titre de commandant, je savais que lorsque les gens échouent, ils pouvaient se relever eux aussi si on leur en donnait la chance.

Enfin, il m’a appris la valeur des deuxièmes chances. Mon échec n’était pas dû à un mauvais trait de personnalité. Il n’y avait rien de malveillant à l’œuvre. Il ne s’agissait que d’un événement qui se produit éventuellement dans la vie de chacun. Il m’a appris qu’accorder aux autres le bénéfice du doute pouvait mener à des choses formidables.

Bien sûr, dans certaines circonstances, il peut ne pas être possible d’accorder une deuxième chance. Toutefois, c’est grâce aux deuxièmes chances que nous apprenons et que nous épanouissons. Combien de grandes personnalités, des gens que nous admirons et qui sont nos modèles, ont eu l’occasion de profiter d’une deuxième chance à un moment ou l’autre de leur vie? Par miracle, on m’a offert une deuxième chance en novembre 1987. Depuis, je cherche toujours à donner aux autres une deuxième chance.

Winston Churchill, qui fait partie de ceux qui ont bénéficié du plus grand nombre de deuxièmes chances dans la vie, a déjà dit : « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte. »

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