La Légion d’honneur – Photo de la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur / Gouvernement de la République française
Lors du jour du Souvenir, regardez les anciens combattants réunis à votre cénotaphe local, se tenant fièrement debout, ou assis, une couverture chaude sur les genoux. Essayez d’imaginer ce qu’ils ont vécu il y a des décennies, alors qu’ils étaient jeunes et que le monde était en guerre.
Le 6 juin 1944, les Canadiens débarquèrent en France pour la libérer des nazis. La plus grande armada de navires de guerre alliés se préparait pour la bataille de Normandie. Les personnes à bord feraient face à une panoplie d’obstacles meurtriers; du fil barbelé, des mines, ainsi que des canons et des mitrailleuses se trouvant derrière de lourdes fortifications en béton.
C’était le début de la fin de l’occupation de l’Allemagne nazie en Europe de l’Ouest. Il a fallu de nombreuses années de préparation pour que les Alliés soient prêts pour cette journée. L’armée canadienne combattait déjà en Italie; elle avançait lentement vers le nord de la péninsule italienne. Ce qu’on appelait alors le « ventre mou de l’Europe » était au contraire un hachoir à viande, où des batailles telles que celle d’Ortona ont été durement gagnées par les Seaforth Highlanders of Canada de Vancouver, le Loyal Edmonton Regiment de l’Alberta et le Régiment de Trois-Rivières du Québec.
Lors des débarquements du jour J sur les plages françaises et de la campagne de libération qui s’ensuivit, le Canada a combattu un ennemi expérimenté et impitoyable. À chaque pas, des soldats ont perdu leur vie et nombre d’entre eux ont subi des blessures qui les accableraient pour le reste de leur vie. Le débarquement du jour J a coûté 359 vies à notre nation.
Le lieutenant d’aviation Herbert McGee, originaire du Nouveau-Brunswick, est un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale. Il a servi dans l’Aviation royale canadienne dans les 425e et 434e escadrons de bombardiers. M. McGee occupait probablement l’un des postes les plus difficiles; il était mitrailleur de queue de remplacement à l’arrière de l’avion. En août 1944, il a participé à 13 missions aériennes en France, dans des endroits comme La Pallice, La Neuville, Falaise et Calais. M. McGee a survécu à la guerre indemne. Par contre, même s’il n’en a pas gardé de cicatrices physiques, la guerre a hanté son sommeil pendant les 50 années qui ont suivi.
Près de 80 années se sont écoulées depuis la guerre; les braves hommes et femmes qui étaient jeunes à l’époque sont maintenant âgés. Malheureusement, il n’en reste très peu. La fin de leur vie approche, tout comme la dernière occasion de les remercier comme il se doit. Le gouvernement de la France aimerait rendre hommage aux anciens combattants canadiens qui ont participé aux débarquements du jour J, à l’assaut sur Dieppe ou à la campagne de libération de la France en 1944. Si vous faisiez partie de l’Armée canadienne, de la Marine royale canadienne, de l’Aviation royale canadienne ou de la marine marchande, vous pourriez être admissible à la plus haute distinction de la France, être nommé à l’Ordre national de la Légion d’honneur.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez envoyer un courriel à l’adresse Korea19501953@yahoo.com. Dans le sujet, assurez-vous d’inscrire « Veteran » (ancien combattant). Je suis un bénévole non officiel qui est prêt à vous aider.
