199 Cedar Crescent. Au fil des ans, les amis — Glora Bond, Jackie Daigle, Donna Peever, David McKittrick, Paulette Clark, Pauline Maillet, Marilyn Atkinson, Bob Lavoie …. et bien d’autres. Nouveau revêtement de la maison, bardeaux du toit aussi. Portes extérieures. Fenêtres. Je me demande si l’intérieur a également été rénové – Photos fournies

Souvenirs de Medley est un reportage captivant qui vous invite à plonger dans la riche tapisserie de l’héritage de la Base des Forces canadiennes de Cold Lake. Du personnel militaire aux résidents civils, Souvenirs de Medley tisse une mosaïque d’expériences. Plongez dans ces récits et célébrez les 70 ans d’histoire de cette institution militaire canadienne emblématique en écoutant les récits sincères de ceux qui ont laissé leur marque sur son héritage.

Une matinée enneigée aujourd’hui …. C’est le moment de regarder les vieilles photos et même les bulletins de notes (merci à ma mère !). (Merci à ma mère !) Les souvenirs sont revenus. Et j’ai relu ce que j’avais écrit sur une nuit particulière. En voici une version concise. Une histoire vraie.

Décembre 1975. Autoroute 2. Mon mari et moi rentrions à Calgary après avoir passé Noël et le lendemain de Noël avec mes parents, ma sœur et mon frère à Edmonton. À l’exception de nos phares qui éclairent la chaussée, il n’y a pas de lumière …. De magnifiques cieux étoilés !

Au nord de Red Deer. Pas de circulation. Nous écoutions Country Roads de John Denver (enregistrement 8 pistes) lorsque nos feux de route ont brièvement éclairé une voiture blanche – garée loin de l’autoroute mais toujours sur l’accotement. Quelqu’un a besoin d’aide !

Mon mari freine lentement et gare notre camionnette derrière la voiture. Pas d’activité. La portière du conducteur s’est ouverte et une jolie femme d’âge moyen est sortie dans l’air froid. Le col de son manteau est relevé… ses mains gantées sont portées à son cou. Mon mari a demandé si nous pouvions l’aider.

Je suis restée sur le siège passager avant, tenant notre petit Beagle/Terrier croisé sur mes genoux. Je me demandais … Qui est cette femme ? Des questions et des scénarios se bousculaient dans mon esprit, mais je me suis soudain arrêtée – dans les phares de la camionnette, j’ai vu son visage – son sourire. Elle m’était familière ! OMG – Pas possible ! Les souvenirs se succèdent… et s’arrêtent soudain en 1958. 1959.

Mlle Ghiglione ? Ma professeure de 4e année ? J’ai baissé un peu ma vitre pour entendre à nouveau sa voix et quelque chose en moi m’a dit que c’était elle. Forte. Confiante. Elle a dit à mon mari qu’elle pensait que la batterie de la voiture était morte. Il a vérifié. C’était le cas. Elle le remercie de s’être arrêté.

Lorsqu’il a ouvert la porte latérale de la camionnette, je me suis retourné pour la voir monter dans le véhicule. Elle s’est installée confortablement, a enlevé ses gants et a ouvert le col de son manteau. Elle s’est détendue. Nous avons souri. Bonjour ! Je suis en route pour Calgary où je dois rendre visite à des amis. Merci de vous arrêter.

Mon mari lui a proposé de l’emmener à une station-service pas trop loin – nous nous y arrêtons de temps en temps à cause des délicieuses tartes ! Et parce que nous trouvons le propriétaire digne de confiance. Elle a accepté que nous l’emmenions.

La dame et moi avons échangé des commentaires polis sur le temps qu’il faisait, puis le silence s’est installé. Mes pensées étaient en proie à une lutte acharnée …. Demandez un nom ! Non, ne soyez pas bête ! Vous le regretterez si vous ne le faites pas ! Je pris une grande inspiration, me tournai vers elle et lui demandai : Seriez-vous, par hasard, Mlle Ghiglione ?

Elle fut pour le moins surprise. Elle m’a regardé. Perplexe. Je pouvais presque voir les points d’interrogation et d’exclamation clignoter dans son cerveau ! Oui, c’est moi, répondit-elle. Est-ce que je vous connais ?

Vous étiez mon professeur de 4e année à la BFC Cold Lake. École Athabasca. C’était en 1958/59. C’était il y a 17 ans ! Toutes ces informations étaient nouvelles pour mon mari aussi.

Elle enseignait toujours à l’Athabasca School. Elle aimait enseigner et avait trouvé un sens de la communauté à la base.

Lorsque nous sommes arrivés à la station-service, mon mari est entré pour parler au propriétaire. Mlle Ghiglione et moi avons fait nos adieux. Les hommes sont sortis de la camionnette et elle les a rejoints. Le propriétaire a dit qu’il sortirait le camion pour ramener la voiture et installer une nouvelle batterie. En attendant, elle pouvait attendre dans le café. C’est ce qu’elle a fait.

Lorsqu’elle fut au café, nous nous engageâmes à nouveau sur l’autoroute 2 pour poursuivre notre route vers la maison.

La vie nous apporte des expériences. Des leçons. Comment cette rencontre inattendue a-t-elle pu se produire ? 17 ans après avoir été mon professeur ! J’aurais aimé ….

(1) lui avoir dit à quel point elle avait été une source d’inspiration pour moi

(2) lui avoir demandé si je pouvais rester en contact avec elle de temps en temps

(3) que j’aurais demandé si je pouvais la serrer dans mes bras.

En septembre 2016, mon mari et moi avons fait une excursion d’une journée à la BFC Cold Lake. Mon père, ma sœur et moi avions fait une excursion d’une journée vers l’an 2000. Il y a eu tellement de changements en 16 ans !

Lorsque nous y sommes allés avec mon père, il fallait encore s’enregistrer à la guérite. Les espaces verts n’existaient pas encore. Pourtant, de nombreuses personnes vivent sur la base.

Souvenirs !

 

 

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