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Êtes-vous de ceux qui attendent après l’Action de grâce pour décorer pour Noël? Ou pensez-vous que « moins, c’est plus » lorsqu’il s’agit de savoir combien de guirlandes lumineuses accrocher à l’extérieur de votre maison? Il y a certainement un débat sur le moment où il est trop tôt pour décorer ou sur ce qui peut être perçu comme excessif en matière de décorations saisonnières. Et pourtant, il existe de nombreux témoignages de personnes qui ont découvert que ceux qui décorent l’extérieur de leurs maisons pour les fêtes sont perçus par leurs voisins comme étant plus amicaux et accueillants.
Quand nous décorons, nous pensons à des moments plus heureux, à des instants passés avec la famille et les amis, ainsi qu’aux traditions familiales auxquelles nous avons participé – pour certains, c’est une expérience douce-amère si des membres de la famille ne sont plus là, mais cela reste une façon de se connecter.
Il y a probablement de nombreuses raisons pour lesquelles les décorations de Noël, les films de fêtes et les célébrations saisonnières sont plus populaires que jamais et apparaissent plus tôt qu’avant. Mon avis personnel? Le monde peut parfois être froid, et la période des fêtes est une sorte de bruit de fond apaisant qui a le pouvoir de nous recentrer, nous rediriger et nous aider à redécouvrir la magie de la vie quotidienne.
J’avoue faire partie de ceux qui décorent dès que possible pour la saison. J’ai plusieurs raisons de le faire – j’adore les fêtes. Comme le dit un mème populaire, « je suis une meilleure personne quand il y a un sapin de Noël dans mon salon ». Et oui, j’aime penser que je suis amical et accueillant, comme le suggère l’étude mentionnée plus haut.
Je comprends que chacun a ses propres traditions. Dans mon enfance, ma famille ne dévoilait le sapin de Noël décoré à ma sœur et à moi qu’à minuit, le 24 décembre. Pour nous, c’était un rituel magique dont nous nous souvenons encore avec tendresse aujourd’hui.
Pour d’autres, grandir a été une expérience différente – entre excès lorsque mes parents étaient présents et quasi-abandon lorsqu’ils ne l’étaient pas. Pourtant, même à cette époque, ils décoraient. D’une certaine manière, des chaînes de papier accrochées à une grande plante d’intérieur et des chansons de Noël à la radio apportaient un soulagement temporaire. En fait, dès mon plus jeune âge, mes parents s’efforçaient de produire des preuves tangibles que le Père Noël était vraiment passé. (Pour information, j’y crois encore.)
Quant à moi, je suis un peu comme Buddy l’elfe, car je suis entièrement d’accord avec l’idée que « la meilleure façon de répandre la joie de Noël est de chanter à pleine voix pour que tout le monde l’entende ». Mais comme je sais que tout le monde n’est pas prêt à célébrer la saison avant la dinde ou préfère le faire à sa manière, je promets de garder les fenêtres de ma voiture fermées quand je « rock autour du sapin » (et écoute d’autres airs festifs) en conduisant. Mais à partir du 1er décembre? Je serai déjà prêt à être encore plus heureux – et peut-être à ajouter un peu de joie à l’humeur des autres au passage.
William Perry
Victoria
