PM 2 Jeffrey Gourlay – photo fournie
« Ce fut un honneur de recevoir cette distinction », déclare le premier maître de 2e classe (PM 2) Jeffrey Gourlay en évoquant la remise de la troisième agrafe à sa Décoration des Forces armées canadiennes, qui récompense ses 43 années de service remarquable au sein de la Marine royale canadienne. « Mais ce n’était pas une surprise. Je savais que j’avais accumulé toutes ses années de service », ajoute-t-il en riant.
Le PM 2 Gourlay s’est joint à la Réserve pour un emploi d’été à l’adolescence et il est fier de la contribution qu’il a apportée à la Marine au cours de ses quatre décennies de service. Parmi les faits saillants de sa carrière, mentionnons qu’il a été chef mécanicien du navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Moncton de l’époque, qu’il a servi comme capitaine d’armes du NCSM Prevost et qu’il a fait partie de l’équipage de mise en service de trois navires différents.
« Je crois que c’est un peu particulier. J’ai servi plus longtemps que la plupart des gens au cours de leur carrière », déclare le PM 2 Gourlay. Certaines de ses expériences les plus marquantes sont celles qu’il a vécues avec des membres d’équipage qui sont devenus des amis proches en participant ensemble à des opérations difficiles.
« Travailler avec d’autres personnes pour relever des défis est un défi en soi. Je compte parmi mes amis, depuis plus de 40 ans, des membres de la Marine. Je suis toujours en contact avec eux », dit-il. « Les personnes formidables qui nous entourent constituent un aspect essentiel de ce travail ».
L’une de ces opérations consistait en une mission de recherche et de sauvetage à la suite de la tragédie du vol 111 de Swissair survenue en 1998. Les 229 passagers et les membres d’équipage ont péri après que l’avion se soit écrasé près de Peggy’s Cove, en Nouvelle-Écosse, alors qu’il se rendait à Genève, en Suisse, en provenance de New York, dans l’État du même nom.
LE PM 2 Gourlay faisait partie des 32 membres d’équipage à bord d’un navire de défense côtière qui est intervenu à la suite de la catastrophe.
« Certains des défis que j’ai relevés ont contribué à rapprocher les gens et à former un groupe très uni », ajoute-t-il.
Pour le PM 2 Gourlay, la proximité et la coopération au sein d’un équipage sont essentielles à la réussite des opérations.
« À bord d’un navire, vous êtes avec vos camarades 24 heures sur 24, parfois pendant des semaines. Vous vivez et travaillez en étroite collaboration. Lorsque tout le monde travaille ensemble pour atteindre un objectif commun, on forme une équipe forte et soudée », déclare-t-il. « C’est ce qui nous rend efficaces. »
Les relations que le PM 2 Gourlay a nouées dans la Marine ont été gratifiantes. Certains de ses collègues et lui sont restés en contact alors que leurs carrières les menaient dans des directions différentes. Le PM 2 Gourlay a consacré une partie de sa carrière à la vente d’équipement agricole, puis a travaillé à Agriculture Canada avant de retourner à plein temps dans la Marine, tandis que d’autres compagnons marins ont pris leur retraite et ont embrassé d’autres carrières.
« Dans ma vie sociale, je côtoie encore régulièrement des personnes retraitées. Certains sont des amis proches que je vois plusieurs fois par an », dit-il. « C’est le lien avec la Marine, et en particulier avec la Réserve navale, qui est le fil conducteur. La Réserve navale a toujours fait partie de la vie sociale de ma femme et de la mienne, comme c’est le cas de la plupart des réservistes. »
« La camaraderie qui règne en dehors du travail renforce l’équipe lorsque nous sommes amenés à travailler ensemble. »